Constantine 3 Organise le premier Atelier SUR TERRAIN avec les étudiants du M1 DU 30 au 03 Juin 2021.

Dans le cadre de la matière WORKSHOP 1 programmée pour le deuxième semestre (S2), un atelier a été organisé sur terrain pour les étudiants du M1 de MEHmed, dans le but de compléter leur formation et de renforcer leurs capacités de diagnostiquer les problèmes environnementaux sur différents étages bioclimatiques du Nord vers le Sud du pays.
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Oct

Constantine 3 Organise le premier Atelier SUR TERRAIN avec les étudiants du M1 DU 30 au 03 Juin 2021.

Dans le cadre de la matière WORKSHOP 1 programmée pour le deuxième semestre (S2), un atelier a été organisé sur terrain pour les étudiants du M1 de MEHmed, dans le but de compléter leur formation et de renforcer leurs capacités de diagnostiquer les problèmes environnementaux sur différents étages bioclimatiques du Nord vers le Sud du pays.

            L’objectif principal de cet atelier est de former les étudiants à trouver le processus et les impacts qui contribuent à la complexité du changement environnemental étudié à partir d’une approche d’un véritable problème environnemental jusqu’à la formulation d’une série de questions sur différents aspects : social, naturel et environnemental. Il est important qu’elles soient effectuées loin des salles de classe.  

            Apprendre à analyser des situations nouvelles et complexes et concevoir différentes solutions possibles, faire de la critique et de la créativité relèvent des compétences à acquérir sur terrain de cet atelier. Faire des découvertes avec les autorités locales en relation avec le problème posé permet de construire des scénarios et de proposer des politiques visant à la récupération et la protection environnementales du territoire.

            Il s’agit d’un travail intensif d’analyse, d’évaluation et de vue d’ensemble d’un territoire qui a subi des transformations et qui a généré un changement environnemental précis et vice versa. Sur la base de l’approche d’un réel problème environnemental dans un territoire spécifique et la formulation d’une série de questions qui relient les aspects environnementaux et où les étudiants doivent approfondir la complexité du processus et l’impact du changement environnemental étudié, c’est-à-dire l’impact du changement environnemental sur un espace donné.

            L’équipe d’enseignants – de différentes spécialités – présentera les étudiants avec un véritable processus de transformation territoriale qui a eu lieu quelque part (une commune, un groupe de communes…). Les étudiants analyseront les éléments ou les facteurs qui ont contribué au changement, de ses phases et processus, jusqu’à l’impact généré, ainsi que les adaptations observées. Ils feront également des propositions pour les actions futures qui visent à atténuer ou à s’adapter au changement lui-même.

            L’atelier doit avoir lieu sur un territoire spécifique pendant au moins 3 ou 4 jours afin que les étudiants prennent pleinement conscience de la réalité avant de retourner travailler dans les salles de classe universitaires. (Il est recommandé que l’atelier dure une semaine et qu’aucune autre matière ne soit enseignée pendant cette période).

            Sur le plan méthodologique, l’atelier a été divisé en deux phases essentielles :

  1. La première consiste à comprendre l’impact du changement environnemental sur les écosystèmes forestiers, steppiques et sahariens. Une première visite à l’école national des forêts à KHENCEHLA a eu lieu, puis une visite de la forêt de Tamza a été effectuée accompagnés des forestiers et une autre à la cèderai du Djebel de Chelia dans la même wilaya pour voir le dépérissement du cèdre ses causes et ses effets.  

Une autre visite a été effectuée vers le centre de recherche scientifique et technique des régions arides (CRSTRA), qui a permis aux étudiants de comprendre les phénomènes de sur la désertification, la sècheresse et l’ensablement. De plus la visite de certaines serres d’exploitation de cultures potagères a aussi eu lieu sur le même site.

A travers cette visite, les étudiants ont pu constater de visu, l’impact positif de certaines actions sur un environnement hostile et désertique.

Une dernière visite a eu lieu au parc national de Belezma à Batna qui est une zone tampon utilisée seulement pour la recherche appliquée et enfin une zone de transition dédiée aux activités de découverte, d’écotourisme d’écodéveloppement en relation avec la nature. La deuxième concerne les écosystèmes marins dans le littoral de Jijel (Voir 2ème article).